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La consommation d’écran en quelques chiffres

En 2023, 34 % des internautes de 15 à 74 ans déclarent ressentir au moins un effet négatif lié à l’usage des écrans dans quotidien. Les jeunes sont particulièrement touchés. 57 % des moins de 20 ans et 49 % des 20-34 ans se disent concernés. Les principaux effet évoqué sont la réduction du temps de sommeil (25 %) et la négligence d’autres loisirs (10 %). Le sentiment d’obsession vis-à-vis des écrans touche quant à lui 9 % des personnes interrogées. Ils sont aussi 4 % à ressentir un état de déprime lié à leur utilisation des écrans*.

Si c’est votre cas, la sophrologie peut vous aider à reprendre le contrôle sur votre consommation d’écran. Apprenez à utiliser les écrans en conscience, sans vous laisser submerger.

Source : Insee

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Pourquoi nous nous laissons happer par les écrans ?

Dans notre monde hyperconnecté, il est devenu presque impossible d’échapper à l’emprise des écrans. Ces objets numériques qui nous promettaient plus de liberté, sont en réalité devenus des tyrans silencieux. Ils captent notre attention à la moindre occasion en nous détournant de ce (et ceux) qui compte vraiment pour nous. Et ce phénomène n’est pas anodin. Derrière ces comportements se cachent des mécanismes cérébraux complexes. Des mécanismes que les géants de la technologie ont su exploiter avec une redoutable efficacité.

Notre attirance compulsive pour les écrans s’explique en grande partie par le fonctionnement même de notre cerveau. Chaque notification, chaque like, chaque nouvelle vidéo déclenche une libération de dopamine. Un neurotransmetteur associé au plaisir et à la récompense. Ce système, conçu à l’origine pour nous motiver à accomplir des actions vitales comme manger ou nous reproduire, est aujourd’hui détourné par les algorithmes.

Les réseaux sociaux, notamment, fonctionnent comme des machines à sous modernes. Nous scrollons inlassablement dans l’espoir de la prochaine récompense. Récompense qui vient de manière aléatoire, ce qui renforce encore plus notre comportement addictif. Un système qui stimule aussi notre sentiment d’urgence, qui nous empêche de nous détourner des nouvelles notifications qui apparaissent.

En plus de la libération de dopamine et du sentiment d’urgence, les réseaux sociaux, les jeux en ligne, les vidéos YouTube… jouent sur le fameux FOMO (Fear Of Missing Out, “peur de passer à côté de quelque chose”). Impensable de manquer un ragot sur Facebook, une offre incroyable sur Vinted, une vidéo virale sur TikTok… Ce serait le drame !

Si nous avons du mal à nous détourner des contenus proposés sur Internet, c’est aussi « à cause » de notre soif de nouveauté et d’apprendre. Pour évoluer en tant qu’êtres humains, nous avons besoin de faire la chasse aux nouvelles informations et connaissances. Le problème, c’est que les nouveautés sont loin de manquer. Vous avez à peine terminé une vidéo, qu’une autre, toute aussi intéressante, est prête à se lancer. Vous pouvez scroller sans fin sur les réseaux sociaux, sans jamais risquer d’en voir le bout. Vous pouvez faire des recherches sur Google 100 fois par jour, pour ne rien retenir au final… Trop c’est trop !

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Quelles sont les conséquences de l’addiction aux écrans ?

Cette stimulation permanente a des conséquences profondes sur notre fonctionnement cognitif. Notre capacité d’attention s’est dramatiquement réduite depuis l’apparition d’Internet. Difficile d’obtenir des chiffres précis sur cette perte d’attention. Une étude de Microsoft datant de 2015 montrait qu’elle était passé de 12 à 8 secondes après les années 2000, mais ces chiffres ne font pas l’unanimité.

Quoi qu’il en soit, il suffit de s’interroger personnellement pour, bien souvent, nous rendre compte que nous avons perdu de notre capacité d’attention et de concentration. Pour preuve les vocaux, podcasts et même les vidéos écoutées en X2 ou bien les films et vidéos jugés trop lents s’ils ne sont pas bourrés de cuts hyper dynamiques. Sans parler de la lecture qui, pour certains, a été largement remisée au placard.

Et pour ne rien arranger, nous avons pris habitude de faire plusieurs tâches en même temps comme regarder la TV en scrollant sur le smartphone ou faire la cuisine en écoutant un podcast tout en répondant au vocal d’un(e) ami(e)… Nous sommes devenus des jongleurs d’informations, passant sans cesse d’une tâche à l’autre sans jamais vraiment nous consacrer pleinement à aucune. D’ailleurs il y a fort à parier qu’arriver jusqu’au milieu de cet article vous a demandé un effort quasi surhumain ! 🙂

Les effets sur notre bien-être sont tout aussi préoccupants. Le sommeil est particulièrement touché. La lumière bleue des écrans (mais aussi les contenus que l’on consulte avant de dormir) perturbe notre production de mélatonine, ce qui retarde l’endormissement et altère la qualité de notre repos. Pourtant, nombreux sont ceux qui ne peuvent résister à cette dernière vérification des réseaux sociaux ou des emails, comme si une urgence imaginaire réclamait notre attention au moment même où nous devrions plutôt nous détendre.

Paradoxalement, cette hyperconnexion permanente s’accompagne souvent d’un profond sentiment de solitude. Chez les jeunes adultes notamment (25-39 ans) près de 35% déclarent se sentir seuls, un chiffre en constante augmentation*. Les interactions virtuelles, bien que nombreuses, ne parviennent pas à combler notre besoin fondamental de connexion humaine authentique. Pire encore, la comparaison sociale permanente induite par les réseaux sociaux nourrit l’insatisfaction et mine notre estime personnelle, nous laissant dans un état chronique de malaise et d’autocritique.

A force de voir la vie idéalisée des autres sur les réseaux sociaux, on ne peut s’empêcher de se comparer et de constater que nous n’avons pas le même corps de rêve (retouché via les filtres), la même vie incroyable faite de voyages, de brunchs et de sorties entre amis… Mais ce que nous oublions souvent, c’est que ce qui est montré sur les réseaux sociaux n’est pas la réalité. Chacun y va de sa photo retouchée et mise en scène d’une vie rêvée qui n’a, très souvent, rien d’authentique.

source : Le Parisien

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Comment reprendre le contrôle grâce à la sophrologie ?

La sophrologie va vous aider à vous vous libérer des effets négatifs d’une consommation excessive d’écrans. Dans un premier temps, nous allons travailler sur les conséquences directes de cette surconsommation : stress, tensions physiques, fatigue mentale, irritabilité. Grâce à des exercices de respiration, de relaxation et de visualisation, vous allez peu à peu retrouver un état d’apaisement et de détente.

Ensuite, nous pourront installer du positif dans votre quotidien comme du calme, de la sérénité, le plaisir du silence ou encore la conscience du moment présent. Des ressources qui vous seront nécessaires pour faire face à votre addiction aux écrans. Progressivement, vous pourrez prendre du recul, mieux vous maîtriser et développer votre confiance et votre estime. Après avoir activer toutes ces ressources intérieures, vous retrouverez votre concentration, le goût de la lecture, des activités simples ou des moments de qualité hors des écrans, selon ce que vous souhaitez remettre en place dan votre vie.